vendredi 12 octobre 2018

Leçon 8 : Monique, modèle de toutes les veuves et femmes célibataires engagées dans l’Eglise


Après la mort de son mari Patrice, mort survenue de façon prématurée, sainte Monique se consacra avec courage au soin de ses trois enfants, parmi lesquels Augustin, qui au début, la fit souffrir par son comportement  rebelle.
Sa prière pour la conversion de son mari, Dieu l’a exaucée : Patrice est mort après avoir reçu le baptême. Resté veuve, sainte Monique ne s’est plus remariée ne gardant qu’un souci, la conversion de son fils Augustin.
Elle était, dit saint Augustin, une  femme « veuve chaste, sobre, exacte à l’aumône »[1]. Elle n’a pas honte ou mal de se reconnaitre veuve et de le rester ainsi toute sa vie. Elle a accepté sa nouvelle condition de vie comme faisant partie du plan de Dieu.
Méditation
Sainte Monique est restée une « veuve chaste, sobre, et exacte à l’aumône »[2]. Dans la bible Dieu porte une attention particulière aux veuves et aux orphelins. Et le Christ invite tous à leur venir en aide : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde. » (Jc 1, 27).
Celles qui sont devenues veuves doivent accepter avec humilité leur nouvelle condition de vie. Etre veuve n’est pas un état de honte, mais de disponibilité encore pour se consacrer à l’Eglise du Christ. Ce n’est pas une occasion de « libertinage » pour se méconduire. C’est beau de consacrer son veuvage au Seigneur, se tourner totalement au Seigneur pour lui plaire en tout. Les veuves qui se respectent méritent un respect.  C’est pourquoi Paul fait une distinction entre vraies et fausses veuves : « Honore les veuves - j'entends les vraies veuves. » dit-il (1Tm5, 3).
Par ailleurs, celles qui ne sont pas veuves doivent avoir du respect envers les veuves, car peut-être elles le seront aussi un jour.  Le Cardinal Malula dit : « Il faut travailler la mentalité, afin que la société ne dénigre pas une femme sans mari, sans qu’il y soit de sa faute, et une femme mariée ou non, sans enfant ».[3]
Sainte Monique a fait le choix de rester veuve. Si une veuve veut se remarier, ce n’est pas mal, pourvu qu’elle le fasse dans le Seigneur, avec dignité et respect pour elle-même et pour ses enfants. Saint Paul dit. « Je dis toutefois aux célibataires et aux veuves qu'il leur est bon de demeurer comme moi. Mais s'ils ne peuvent se contenir, qu'ils se marient : mieux vaut se marier que de brûler » (1 cor 7, 8-9).
Questions de réflexion
1.    Si vous êtes veuve, est-ce que vous avez accepté cette nouvelle condition de vie ?
2.    Etes-vous une veuve humble, chaste, sobre et qui fait des aumônes comme sainte Monique ?
3.    Avez-vous du respect envers les veuves et les orphelins ? Est-ce que vous leur venez en aide ?


Tiré du Livre Sainte Monique, figure des mamans catholiques ( Auteur: Père Marcel Tshikez, ofm).

[1] August. Conf., V, 9, 17.
[2] Ibidem.
[3]Malula J-A., Card. Directoire de la pastorale du mariage et de la famille, Kinshasa, Imprimerie de la Société Missionnaire de St. Paul, 1984. p. 66.

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