Après la mort de son mari
Patrice, mort survenue de façon prématurée, sainte Monique se consacra avec
courage au soin de ses trois enfants, parmi lesquels Augustin, qui au début, la
fit souffrir par son comportement rebelle.
Sa prière pour la conversion de
son mari, Dieu l’a exaucée : Patrice est mort après avoir reçu le baptême.
Resté veuve, sainte Monique ne s’est plus remariée ne gardant qu’un souci, la
conversion de son fils Augustin.
Elle était, dit saint Augustin,
une femme « veuve chaste, sobre,
exacte à l’aumône »[1]. Elle n’a pas honte ou mal de
se reconnaitre veuve et de le rester ainsi toute sa vie. Elle a accepté sa
nouvelle condition de vie comme faisant partie du plan de Dieu.
Méditation
Sainte Monique est restée une « veuve chaste,
sobre, et exacte à l’aumône »[2]. Dans la bible Dieu porte une attention particulière
aux veuves et aux orphelins. Et le Christ invite tous à leur venir en
aide : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père
consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se
garder de toute souillure du monde. » (Jc 1, 27).
Celles qui sont devenues veuves doivent accepter avec
humilité leur nouvelle condition de vie. Etre veuve n’est pas un état de honte,
mais de disponibilité encore pour se consacrer à l’Eglise du Christ. Ce n’est
pas une occasion de « libertinage » pour se méconduire. C’est beau de
consacrer son veuvage au Seigneur, se tourner totalement au Seigneur pour lui
plaire en tout. Les veuves qui se respectent méritent un respect. C’est pourquoi Paul fait une distinction entre
vraies et fausses veuves : « Honore les veuves - j'entends les vraies
veuves. » dit-il (1Tm5, 3).
Par ailleurs, celles qui ne sont pas veuves doivent avoir
du respect envers les veuves, car peut-être elles le seront aussi un jour. Le Cardinal Malula dit : « Il faut
travailler la mentalité, afin que la société ne dénigre pas une femme sans
mari, sans qu’il y soit de sa faute, et une femme mariée ou non, sans enfant ».[3]
Sainte Monique a fait le choix de rester veuve. Si une
veuve veut se remarier, ce n’est pas mal, pourvu qu’elle le fasse dans le
Seigneur, avec dignité et respect pour elle-même et pour ses enfants. Saint
Paul dit. « Je dis toutefois aux célibataires et aux veuves qu'il leur est
bon de demeurer comme moi. Mais s'ils ne peuvent se contenir, qu'ils se
marient : mieux vaut se marier que de brûler » (1 cor 7, 8-9).
Questions de
réflexion
1. Si
vous êtes veuve, est-ce que vous avez accepté cette nouvelle condition de
vie ?
2. Etes-vous
une veuve humble, chaste, sobre et qui fait des aumônes comme sainte
Monique ?
3. Avez-vous
du respect envers les veuves et les orphelins ? Est-ce que vous leur venez
en aide ?
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