Sainte Monique, arrivée en
Italie, avait gardé l’usage de l’Afrique d’apporter aux tombeaux des martyrs,
du pain, du vin et des gâteaux de riz. Un jour le portier de l’église lui dit
que l’Evêque Ambroise avait prohibé cela. Elle reçut cet ordre avec une pieuse
soumission. Monique obéit sans discuter et était prompte à condamner sa
coutume, puisque l’Evêque avait interdit cela[1].
L’Evêque avait interdit cette
pratique parce qu’il y avait des abus. En effet, l’habitude était que les gens
apportaient à manger et à boire sur les tombes des martyrs et on fêtait le
martyr le jour de sa naissance au ciel (jour de son martyr), mais il y avait
des abus : les gens allaient à des excès dans le manger et dans le boire,
C’est ainsi que l’évêque avait interdit cela dans son Eglise.[2]
Sainte Monique avait obéit sans
se révolter, sans discuter. Saint Augustin dit qu’elle y renonça de grand cœur,
sans murmure, dans un esprit
d’obéissance et de soumission à l’ordre de
l’autorité ecclésiastique ; et au lieu d’apporter les offrandes
naturelles qu’elle avait l’habitude d’apporter sur les tombes des martyrs,
désormais elle apportait l’offrande de son cœur plein de vœux pour la
conversion de son fils. Voici comment saint Augustin le dit :
« elle y renonça de grand cœur, et au lieu d’une
corbeille garnie de terrestres offrandes, elle sut apporter aux tombeaux des
martyrs une âme pleine des vœux les plus épurés »[3].Dès lors, ce qui comptait
c’était l’essentiel qui se faisait là : la sainte messe. « Il lui
suffisait de participer, dans ces saints lieux, à la communion du corps du
Seigneur »[4] et cela lui suffisait.
Méditation
Sainte Monique était une femme soumise à l’Eglise. Lorsqu’on lui a dit
que l’Evêque a interdit cette pratique d’apporter de la nourriture sur les
tombes des martyrs, pratique qu’elle avait
apportée d’Afrique elle l’a abandonna toute suite.
Une maman catholique doit être
obéissante aux ordres de la hiérarchie de l’Eglise et la hiérarchie des groupes
ou mouvements dans lesquels elle se trouve.
Le curé de la paroisse, la présidente des mamans catholiques, quel que
soit son âge, est revêtu du pouvoir de Dieu. Dieu gouverne son peuple par eux.
C’est Dieu qu’il faut craindre avant tout en eux. L’apôtre Paul dit en effet.
« Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n'y a point
d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par
Dieu. Si bien que celui qui résiste à l'autorité se rebelle contre l'ordre
établi par Dieu. (Rm 13, 1-2).
Le pouvoir vient de Dieu, mais parfois la manière de l’exercer vient
des hommes. Ainsi, de leurs côtés, les autorités ou les responsables doivent
savoir exercer leur pouvoir ou leur autorité dans l’optique du Seigneur pour
qui le pouvoir consiste à servir les autres, à leur laver les pieds (Jn. 13,9)
et non les dominer : « "Si quelqu'un veut être le premier, il
sera le dernier de tous et le serviteur de tous."
Questions de
réflexion
1. Etes-vous
soumise et obéissante à votre Evêque, à votre curé, à la présidente des Mamans
catholiques et aux autres autorités de l’Eglise ?
2. Si
vous avez des responsabilités dans le Mouvement des Mamans catholiques ou
d’autres groupes, est-ce que vous les
exercez avec humilité ? Est-ce que vous acceptez des remarques des autres
sur vous ?
3. Etes-vous
prête à quitter le pouvoir si votre mandat termine et d’aider celle qui vous
remplace ?
Tiré du Livre Sainte Monique, figure des mamans catholiques ( Auteur: Père Marcel Tshikez, ofm).
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