Quand entre les amies il y
avait des disputes, sainte Monique intervenait vite pour les réconcilier. Elle
ne digérait pas de voir deux amies qui ne se parlent plus ou qui ne se saluent
plus. Elle aimait mettre la paix là où il y avait la guerre. Saint Augustin le
dit : « Entre les dissentiments et les animosités, elle n’intervenait
que pour pacifier ».[1]
Quand on lui confiait des
confidences des propos pleins de colère et nausées contre telle ou telle autre
personne « elle ne rapportait de l’une à l’autre que les paroles qui
pouvaient servir à les réconcilier »[2]. Saint Augustin dit qu’elle
regrette ceux qui se plaisent à rapporter à quelqu’un qui ne s’entend pas avec
son ennemi les propos de l’ennemi irrité et surtout quand ils ajoutent encore ce que l’autre n’a pas dit, allumant ainsi le feu
de la haine entre les deux.[3]
Sainte Monique faisait le
contraire. Elle savait garder en elle ce qu’elle avait appris et qui allumerait
le feu si elle en parlait à l’autre irrité. Avec un tel comportement beaucoup
de gens louaient, glorifiaient Dieu en voyant sa vie, parce qu’ils sentaient la
présence de Dieu dans son cœur, attestée par les fruits de sa sainte vie[4].
Méditation
L’apotre Paul dit : « Poursuivons
donc ce qui favorise la paix et l'édification mutuelle » (Rom 14, 19).
Une maman catholique doit être
instrument de la paix. Une maman catholique réconcilie ceux et celles qui ne se
parlent pas dans le groupe ou dans la cité. Ses propos ne doivent pas diviser
les gens.
Au moment des deuils, elle doit se
montrer instrument de paix entre ceux qui se disputent sur les causes de la
mort ou sur les biens familiaux et autres. Elle doit elle-même donner la paix,
en accordant son pardon à ceux ou celles qui l’ont offensée. Elle évite de
garder des rancunes, elle accueille tout
avec grâce. Les Mamans catholiques doivent prier et mettre en pratique
cette prière de Saint François d’Assise :
Prière pour la paix.
Seigneur,
fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la
haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur,
que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.
Car c'est
en donnant que l'on reçoit,
c'est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen.
c'est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen.
Questions de
réflexion
1. Dans
le groupe, dans la cité êtes-vous en conflit avec les gens ? si oui
Pourquoi. Si non quel est votre secret ?
2. Vous
appliquez-vous à réconcilier ceux qui ne se parlent plus ?
3. Est-ce
que vous donnez un peu de consolations à ceux qui manquent la paix du cœur
suite aux problèmes, suite à la guerre ?
4. Quelle
différence y a-t-il entre vivre dans la paix et vivre dans la tranquillité ou
le calme ?
Tiré du Livre Sainte Monique, figure des mamans catholiques ( Auteur: Père Marcel Tshikez, ofm).
Tiré du Livre Sainte Monique, figure des mamans catholiques ( Auteur: Père Marcel Tshikez, ofm).
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