Patrice, le mari de Sainte
Monique était un homme infidèle. Monique « souffrit ses infidélités avec
tant de patience que jamais nuage ne s’éleva entre eux à ce sujet »[1]. Elle lui pardonne même ses
infidélités, tout en gardant sa fidélité, sa chasteté.
Patrice n’était pas seulement
un homme infidèle, mais il était aussi un homme colérique et violent. Mais
malgré tout, Sainte Monique lui restait obéissante. Elle lui obéissait, parce
qu’en cela, elle obéissait aux ordres de Dieu[2]. Elle « n’opposait à ses
emportements que calme et silence. »[3] Elle servit cet homme comme
son maître[4]. En effet quand il s’énervait,
elle patientait et attendait pour l’apaiser et après seulement il lui faisait
réfléchir et le ramenait à la raison pour sa conduite[5].
Heureusement ce mari respectait
la religion de son épouse. Pour l’amener au Seigneur Sainte Monique n’employait
d’autre langage que sa vertu. Elle espérait que Dieu dans sa miséricorde le
convertirait. Elle parvient à le convaincre pour suivre la catéchèse. C’est de
cette manière qu’elle est parvenue à gagner pour le Christ son mari à la fin de
sa vie temporelle: Patrice est baptisé peu de temps avant de mourir, vers 371.
Ainsi c'est par sa vie de femme patiente, fidèle, femme de prière qu’elle
conquit le cœur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort chrétienne.
Méditation
Patrice, le mari de Sainte Monique était un homme infidèle. Sainte Monique
en a souffert, mais sans le rejeter, elle a au contraire, cherché à le
convertir sans le quitter. Une maman catholique qui a un mari infidèle doit
lutter pour l’amener à la fidélité, sans vouloir le quitter ou se venger en
faisant la même chose que lui.
Nous avons déjà dit que Patrice était
un homme colérique et violent, mais Sainte Monique savait l’apaiser. Une
maman catholique qui a un mari violent doit le désarmer, non par la violence,
mais par la non- violence, par sa douceur de femme, car la violence entraine la
violence. La Bible dit : « le serviteur du Seigneur ne doit pas être
querelleur, mais accueillant à tous, capable d'instruire, patient dans
l'épreuve ; c'est avec douceur qu'il doit reprendre les opposants, en songeant
que Dieu, peut-être, leur donnera de se convertir, de connaître la vérité et de
revenir à la raison, une fois dégagés des filets du diable, qui les retient
captifs, asservis à sa volonté. (1Tim 2, 25).
Questions
de réflexion
1. Quelle
est votre attitude face à la violence ou à l’infidélité de votre mari (s’il l’est) ?
2. Est-ce
que vous êtes fidèle vous-même envers votre mari ?
3. Est-ce
vous cherchez à établir un dialogue franc et sincère entre vous et votre
mari ?
4. Etes-vous
mariée religieusement ? Si non pourquoi ? et qu’envisagez-vous pour
régulariser votre mariage ?
Tiré du Livre Sainte Monique, figure des mamans catholiques ( Auteur: Père Marcel Tshikez, ofm).
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